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Livre
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A moi seul bien des personnages
John Irving traite ici du désir, du secret, de l’identité sexuelle. A moi seul bien des personnages est une histoire d’amour inassouvi, une histoire tourmentée, drôle et touchante, et une approche passionnée des sexualités différentes. Billy, le narrateur bisexuel, personnage principal du roman, raconte les aventures tragi-comiques qui marquent durant près d’un demi-siècle sa vie de "suspect sexuel", expression déjà employée par Irving en 1978, Le Monde Selon Garp, un roman qui fit date.
Livre le plus politique de John Irving depuis L’Oeuvre de Dieu, la part du Diable et Une Prière pour Owen, A moi seul bien des personnages est un hommage poignant aux ami(e)s et amant(e)s de Billy, personnages de théâtre défiant les catégories et les conventions. Enfin et surtout, A moi seul bien des personnages est la représentation intime et inoubliable de la solitude d’un homme bisexuel qui s’efforce de devenir "quelqu’un de bien".
Irving nous enchante avec cette formidable chronique de la seconde moitié du vingtième siècle américain, du grand renfermement puritain face à la libération sexuelle et à la guerre du Viet Nam, sans oublier l’évocation de l’épidémie de sida et ses ravages ainsi que l’effarant silence des gouvernants (Reagan). Mais toujours de l'humour, beaucoup d’humour, arraché à la tristesse et la mélancolie.
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Irving John
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2013 |
Roman adulte |
24-04-2013 |
69 |
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Livre
1
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Avenue des mystères
Lors d'un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, revit en rêves récurrents les épisodes qui ont marqué ses jeunes années au Mexique non loin de la décharge publique d'Oaxaca où lui et sa soeur Lupe ont grandi. C'est dans les livres abandonnés sur les ordures par un jésuite bienveillant de la mission locale que l'adolescent a appris seul à lire et à penser. Recueilli avec sa petite soeur extralucide dans un cirque, il voit son destin basculer lorsqu'un couple improbable - formé par une transsexuelle mexicaine et un ex-jésuite homo américain - l'adopte et l'emmène dans l'Iowa aux Etats-Unis.
Au terme de ses études, il devient un écrivain célèbre. Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le coeur fragile ; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions et occasionnellement du Viagra... car on ne sait jamais. Des émotions justement, il en aura pendant ce voyage au contact de Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu'inquiétantes.
Ballotté d'hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, " tuée " par une statue géante de la Vierge Marie ; la foule des pèlerins exaltés au sanctuaire de Guadalupe à Mexico ; les êtres qu'il a aimés, disparus depuis longtemps. Son destin fantasque et agité s'accomplira enfin, sur un mode mélancolique, dans une modeste église au fin fond d'un quartier pauvre de Manille.
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Irving John
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2016 |
Roman adulte |
27-05-2016 |
28 |
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Livre
1
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L'Épopée du buveur d'eau
Fred " Bogus " Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l'amour, un seul remède : boire des litres d'eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et, surtout, le réalisateur d'un documentaire sur l'échec tient absolument à s'inspirer de sa vie... Vaille que vaille, Bogus s'obstine à croire qu'il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
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Irving John
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1988 |
Roman adulte |
03-04-2008 |
43 |
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Livre
1
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Last Night in Twisted River
In 1954, in the cookhouse of a logging and sawmill settlement in northern New Hampshire, an anxious twelve-year-old boy mistakes the local constable’s girlfriend for a bear. Both the twelve-year-old and his father become fugitives, forced to run from Coos Countyûto Boston, to southern Vermont, to Torontoûpursued by the implacable constable. Their lone protector is a fiercely libertarian logger, once a river driver, who befriends them.
In a story spanning five decades, Last Night in Twisted RiverûJohn Irving’s twelfth novelûdepicts the recent half-century in the United States as ôa living replica of Coos County, where lethal hatreds were generally permitted to run their course.ö From the novel’s taut opening sentenceûôThe young Canadian, who could not have been more than fifteen, had hesitated too longöûto its elegiac final chapter, Last Night in Twisted River is written with the historical authenticity and emotional authority of The Cider House Rules and A Prayer for Owen Meany. It is also as violent and disturbing a story as John Irving’s breakthrough bestseller, The World According to Garp.
What further distinguishes Last Night in Twisted River is the author’s unmistakable voiceûthe inimitable voice of an accomplished storyteller. Near the end of this moving novel, John Irving writes: ôWe don’t always have a choice how we get to know one another. Sometimes, people fall into our lives cleanlyûas if out of the sky, or as if there were a direct flight from Heaven to Earthûthe same sudden way we lose people, who once seemed they would always be part of our lives.ö
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Irving John
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2010 |
Roman anglais |
11-02-2011 |
38 |
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Livre
1
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Liberté pour les Ours !
Siggy et Graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de Don Quichotte et Sancho Pança. Seule différence : c?est une énorme moto Royal Enfield 700 cm³ qu'ils sillonnent la campagne autrichienne avec ses jeunes filles aux tresses soyeuses, ses fermières opulentes et riches en souvenirs.
Quant au moulin à vent, c'est le projet exorbitant, qui germe dans leurs cerveaux inventifs, de libérer tous les animaux du zoo de Vienne. Mais derrière les facéties de nos deux loustics se cache une intrigue plus grave, celle qui explore les complexités et bizarreries de l'histoire de l'Europe centrale de ces cinq dernières décennies.
Avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, Liberté pour les ours !, premier roman de John Irving, marque les débuts d'un talent important et éminent original. Il nous livre aussi le regard émerveillé, attendri et déconcerté que posait alors un jeune Américain de vingt-cinq ans sur un coin de la vieille Europe et son destin tour à tour tragique et grotesque.
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Irving John
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1968 |
Roman adulte |
03-04-2008 |
34 |
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Livre
1
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Une Prière pour Owen
"Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - ainsi commence le nouveau roman de John Irving -, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany." Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine.
Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu. Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde. Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé.
John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
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Irving John
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1989 |
Roman adulte |
03-04-2008 |
58 |